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Depuis les Constantin, l’histoire
de la Lorie est intimement mêlée à celle de
l’élevage des chevaux en France. Commissaire-inspecteur du
roi pour les haras dans les provinces du Maine, de l’Anjou et de
la Touraine, Gabriel-Félix Constantin devient en même temps un remarquable éleveur. Dès 1750, il inaugure ses propres haras et édifie d’immenses écuries et communs pour fournir la Maison royale.
Course sur l'hippodrome du château
Son fils, Charles-Félix,
voyage énormément et séjourne longtemps en Italie
et en Angleterre où il se lie d’amitié avec de
nombreux notables britanniques. C’est à la Lorie
qu’il reçoit les officiers anglais en séjour
à l’Académie d’équitation
d’Angers, et parmi eux, Lord Wellington – le futur vainqueur de Napoléon à Waterloo, William Pitt père et fils, tous deux premiers ministres anglais.
C’est probablement William 1er qui offre à Charles-Félix le fantastique étalon « Regulator »
qui rejoint dans les écuries de la Lorie six ou sept
poulinières françaises, donnant naissance à une
lignée que se partagèrent, ducs d’Orléans,
princes de Condé et écuries royales. La Lorie poursuivait
ainsi sa fonction de grand haras privé dont le
renom dépassait largement les frontières angevines et
assurait une partie des revenus du maître de maison. Le champ de
courses, installé au pied des terrasses durant la
première moitié du 20ème siècle, assure
aujourd'hui encore la célébrité de la Lorie.
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Un mot sur le champ de course
A peine à plus de dix kilomètres du Lion d’Angers et de son hippodrome, à une quinzaine de kilomètres de la Mayenne,
première région d’élevage de chevaux de
France, les terrasses et les jardins ponctués de bassins, les
parterres et les quinconces de tilleuls du Château de la Lorie
dominent le champ de courses privé de la
propriété, considéré comme l’un des
plus agréables de l’Ouest de la France.
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